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La nuit que l’insomnie refuse de lâcher, je pense à eux.
A ceux qui se retrouvent seuls dans leur confinement,
Qui parfois s’adressent aux murs faute d’interlocuteur,
Ou vaquent au ménage pour tuer le temps,
Quand il n’y a âme qui vive pour partager leur douleur.
Je pense aux personnes âgées dont les joues rugueuses manquent de caresses,
Aux patients incapables de poursuivre leur traitement,
Aux femmes battues, aux enfants maltraités abandonnés à leur détresse,
A tous ceux qui cohabitent avec le silence, sans accompagnement.
J’aurai voulu leur dire que bientôt les temps du désespoir feront leurs adieux,
J’aurai voulu leur dire qu’il y a toujours des êtres qui pensent à eux.
F. K.
Photo: via painting with words